La semaine juridique Ed. Générale n°6, 8 février 2010, Entretien avec Brigitte Longuet
JCP G : Vous appelez de vos vœux une avancée rapide vers l’interprofessionnalité, avec notamment la création de GMEL. Quels sont les objectifs poursuivis ?
B.L. : La spécialisation des services et leur interconnexité rendent très difficile pour des professionnels isolés la réponse aux besoins de l’usager. Dans le tel contexte, le professionnel libéral a besoin de s’entourer d’une équipe composée d’autres libéraux, capable d’apporter des compétences ou expertises complémentaires.
Pour illustration, une fusion de sociétés peut nécessiter l’intervention d’un avocat pour les actes et audits juridiques, d’un notaire lorsqu’il y a des cessions d’immeubles, d’un expert-comptable, d’un conseil en restructuration de société et en changement pour les aspects humains, d’un conseil en communication. Cette équipe doit savoir travailler ensemble et offrir toute transparence. Il serait plus simple pour le client de contracter avec un interlocuteur unique, un professionnel qui a lui-même son équipe de partenaires avec qui il travaille régulièrement.
Accéder à toutes les publications de Brigitte Longuet e Hervé Chemouli